Rémi Branco veut que les travaux de remise en état aillent vite et vient d’interpeller Jean-Baptiste Djebbari, Ministre délégué chargé des transports.

Rémi Branco, conseiller départemental du Lot, veut que les travaux aillent vite et vient d’interpeller Jean-Baptiste Djebbari, Ministre délégué chargé des transports. Dès l’annonce de la fragilisation du pont de Touzac, le conseiller départemental du canton de Puy-l’Évêque et vice-président du Département, s’est rendu sur le pont de Touzac avec les services du Département, Véronique Chassain, conseillère départementale, et Frédéric Gineste, vice-président du Département en charge des mobilités, à la rencontre des élus de Touzac pour constater les dégâts et sécuriser la zone.

Priorité à la sécurité

Rémi Branco assure : « La sécurité des habitants est notre priorité absolue. Je remercie les équipes du Département pour leur grande réactivité qui a permis d’éviter des drames humains. » L’accès au pont est désormais impossible. Une expertise est en cours, en lien avec les services de l’État, pour établir un diagnostic précis de l’état de fragilisation du pont et fixer un calendrier des travaux nécessaires à sa réhabilitation.

Une exigence de rigueur et de célérité

« Nous voulons travailler avec rigueur mais sans perdre une minute », ajoute l’élu, « car les habitants qui n’y sont strictement pour rien se retrouvent pénalisés dans leurs déplacements de tous les jours. Nous ferons tout pour que les travaux démarrent le plus rapidement possible ».

Faire payer les fautifs

Le pont de Touzac fait l’objet, comme tous les ponts du Lot, d’une surveillance régulière de la part du Département. Il avait été inspecté avec succès en 2020. L’élu ne cache pas sa colère : « Les fautifs doivent être mis devant leurs responsabilités. Ce pont était en parfait état. Je remercie le Président Rigal d’avoir porté plainte au nom du Département contre l’entreprise responsable de cet acte scandaleux qui, je le répète, aurait pu coûter des vies humaines. C’est elle qui doit payer la facture. »

Que tout poids lourd soit équipé d’un GPS professionnel

Cette affaire n’est pas sans rappeler le drame du pont de Mirepoix-sur-Tarn, intervenu en Haute-Garonne en 2019, et qui avait coûté la vie à deux personnes. Rémi Branco souhaite qu’on en tire enfin les conséquences : « C’est simple : plus jamais ça. Ni dans le Lot, ni ailleurs en France. Tant que des poids lourds se laisseront guider par des GPS amateurs comme Waze, nous retrouverons encore des poids lourds sur des routes où ils n’ont rien à faire, ou pire sur des ponts qui leur sont interdits comme à Touzac. Avec mon collègue Frédéric Gineste en charge des mobilités, nous avons écrit au Ministre des transports pour que soit prise une décision simple : qu’il soit inscrit dans le code de la route l’obligation pour tout poids lourd d’être équipé d’un GPS professionnel. Et qu’à défaut, ils soient très lourdement pénalisés. Ils ne le seront jamais autant que le sont actuellement les habitants de Touzac et les habitants de notre vallée. »

À suivre.

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